peintrebor
croque madame
Jamais, au grand jamais, jusqu'à mes soixante ans
Je n'ai eu l'heur de voir semblable défilé
De modèles vivants qui viennent là, poser,
Belles et nues, devant l'artiste vieillissant.
J'essaye de les croquer au détour d'une pose
Dans l'atelier d'ami. Que bons sont ces moments
Où la feuille, soudain, donne le sentiment
D'un tracé enfin bon que le fusain dépose.
Velouté de la peau où perle la sueur
De l'aisselle au pubis au duvet épilé
Et la blancheur d'un sein, ou cette matité
De la hanche galbée, de la cuisse douceur,
C'est de Véronique un soudain déhanchement
Là où le slip ôté a blanchi le bronzage,
Le grain azur laiteux du corps et du visage
De Maïté la rousse aux yeux de firmament.
Ces moments sont heureux où je suis confronté
A la beauté d'un corps de femme et son reflet
Que je tente de prendre en mes pauvres filets,
Alchimie d'un instant, instant privilégié....
croque madame poème 2 suite
De l'esquisse juste ébauchée
Au pastel terminé, la page
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De mes modèles dénudés.
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je rêve un jour de croquer aussi bien !!